Je l'ai croisée
Je l’ai croisée,
Sans même la regarder ;
Et pourtant,
Comme une fleur de Printemps ;
Le jour ou elle s’est épanouie,
Elle a ensoleillée ma vie.
Je n’avais pas su déceler en elle,
Ces couleurs qui vous rendent plus belles.
Je l’avais cru un instant,
Plus frivole que le vent.
Mais depuis ce temps,
J’aime à me noyer dans son océan.
Peut-être qu’un jour,
Au creux d’un mauvais détour,
Chevauchant la monte de ses rêves,
Elle s’en ira, éperdue, sur une autre grève.
Le doux parfum de son charme un peu fou,
Caressant son image devenue floue.
(Octobre 1985)
(Octobre 1985)