Plus qu'un rêve

Publié le par Birdy

De leurs villes, ils s’étaient enfuis;
Plongés un instant dans une autre vie.
A la rencontre d’autres paysages,
A la recherche d’autres visages,
Ils ont aimé cette terre couverte de son long manteau blanc,
Ils sont partis à la recherche du silence, du soleil et du temps,
Et puis ils y ont rencontré,
Pourquoi ne pas l ‘avouer,
De bien charmantes fées.
Comment oublier cette nuit étoilée,
Ou l’espace d’un instant,
Une étoile à figer le temps.
Elles étaient les funambules de la farce,
Ils étaient les arlequins du rire.
Alors qu’ils croyaient les tenir,
Elles s ‘échappaient pour mieux leur revenir.
Chacune à sa manière apportait le Printemps,
D’une touche de gentillesse, à un furtif sentiment ;
De la caresse d’une voix, dont on ne sait pourquoi,
Elle éveillait en eux plus qu’un émoi.
A cette sorte de vague, que l’on ne voyait jamais arrivée,
Qui une fois passée,
Nous faisait regretter,
Qu’elle ne se soit arrêtée.
Et tel un conte, qui doucement s’en va mourir sur la grève,
Pour mieux repartir sur un autre rêve ;
Funambules de la farce, arlequins du rire,
Se sont envolés sans mot dire,
Au pays des mille sourires.

(Avril 1986)

Publié dans Poésie libre

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